En France, chaque année, environ 220 000 femmes adultes sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint.
A ce jour pour l’année 2019, les associations ont recensé 117 féminicides.
Une femme meurt sous les coups d’un conjoint ou ex-compagnon tous les deux jours et demi.
Et non, ce n’est pas un phénomène de mode comme j’ai pu l’entendre dire de façon maladroite. Certes, il n’y a rien de nouveau mais heureusement les femmes commencent à sortir de l’ombre et à s’exprimer. Pour sortir de l’ombre, cela demande beaucoup de courage, celui de dépasser la peur des représailles, de la culpabilité…
La honte de rentrer dans une gendarmerie exposer les faits à un gendarme, qui plus est si c’est un homme.
Elles doivent aussi surmonter la gêne de faire faire un certificat pour coups et blessures, un certificat qui n’est pas pris en charge et s’élève à 70 €.
Pourquoi les femmes vivent de telles relations conjugales toxiques ?
– par manque d’amour et d’estime d’elle même, par dépendance affective…
– pour répondre à des croyances, souvent héritées des transmissions transgénérationnelles : «les hommes représentent l’autorité au sein de la famille», «les femmes doivent être disposées à satisfaire les désirs sexuels de l’homme»…
Comme solution à long terme, doit-on mettre un bracelet électronique de géolocalisation à l’agresseur pour le maintenir à distance, comme prévu par «Le Grenelle contre les violences conjugales» ou favoriser l’amour, l’estime et le respect de soi ?
Après une condamnation du conjoint par les tribunaux, combien de fois la femme (parce qu’elle se sent coupable et dépendante affectivement) choisit de vivre à nouveau avec son compagnon alors que la justice lui a interdit de s’approcher de sa compagne et de ses enfants ?
L’EFT (Technique de Libération Émotionnelle) fait partie des solutions pour que la femme se libère de ses schémas de dépendances affectives (qui la rend aveugle) et pour qu’elle apprenne à s’aimer et à se respecter.
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