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Le périnée

Vivre en pleine conscience au sein de son périnée favorise le discernement, la confiance en soi, la patience ainsi que le développement de nos compétences.

Le bassin constitue une zone clé de notre corps, tant au niveau physique qu’énergétique et spirituel.

Lorsque cette zone est fermée, la stagnation peut avoir des répercussions sur notre intimité, notre santé et, de manière générale, sur notre rayonnement.

Il arrive fréquemment que nos problèmes nous incitent à porter attention à notre périnée, tels que des douleurs, des inconforts, une incontinence, un prolapsus ou l’absence de plaisir. Le périnée est le siège de notre histoire personnelle et transgénérationnelle « lieu où se cristallise la mémoire de nos origines ».

Les événements de la vie sont constamment enregistrés dans le corps et peuvent resurgir dans notre mémoire par l’intermédiaire du corps lui-même, en particulier à travers cette zone : le périnée.

Plus nous sommes connectés à notre bassin, plus nous entrons en contact avec notre polarité masculine et moins nous ressentons le besoin d’être comblés par des éléments extérieurs. Une fois que nos besoins en matière de sécurité sont satisfaits, nous pouvons véritablement embrasser la vie.

 

La vulve

Le mot « vulve » figure parmi les mots les plus chargés d’évitement. La honte peut être associée à cette partie du corps par laquelle passe la vie. En règle générale, le gynécologue ou la sage-femme a observé notre vulve plus fréquemment que nous-mêmes.

Quelle est votre relation avec votre vulve ? Quelle est la confiance qui s’établit entre vous et votre vulve, ainsi qu’entre votre vulve et vous ? A-t-elle besoin de guérison, de compassion, de pardon et d’amour ?

Le clitoris

Le clitoris est la partie du corps la plus mutilée physiquement et psychiquement.

Le clitoris a pour unique fonction de donner du plaisir. Les hommes par nature sont des ensemenseur et les femmes sont des jouisseuses.

Connais tu l’étymologie du mot masturbation ? Elle vient de manus, « la main », et stupratio, « l’action de souiller ». La « manustupration » serait alors le fait de se souiller par une action de la main !

Le clitoris apprécie d’être abordé avec douceur et sans attentes préalables.

Accordez-vous ce droit au plaisir, sans éprouver de honte ?

Le vagin

L’étymologie du mot « vagin » provient du latin « vagina », signifiant « la gaine, le fourreau de l’épée ». Il n’est pas surprenant que le vagin soit souvent associé à une notion d’action passive : la pénétration. Pénétrer signifie parfois « entrer sans frapper ». Toutefois, il convient de souligner que le vagin n’est pas un organe passif ; c’est lui qui exerce le choix d’envelopper, de circonscrire ou d’entourer la verge. Le vagin devient alors un acteur des expériences qu’il vit. Accueillons toutes les tensions, brûlures, blessures et colères inscrites dans les tissus vaginaux afin que celui-ci puisse retrouver paix et sérénité, tout en découvrant les zones de plaisir telles que le point G et le col de l’utérus.

L'anus

L’anus fait intégralement partie de notre périnée. Le fait de ne pas le nommer, de ne pas mettre de la conscience dessus, de ne pas lui donner sa juste place, fait que l’on se coupe de ses mémoires et d’une partie de notre périnée. En parler, c’est faire exister les mémoires d’abus des hommes de notre lignée et de nos propres abus.

L’abuseur, le patriarcat, l’État… Ils n’habitent pas leur corps, ils ont une scission entre leur cœur et leur sexe. Ils sont inconscients de la notion de consentement.

Un homme qui est connecté à son bassin, à son yin, ne peut plus être ni victime, ni bourreaux.

Tout comme une femme qui met de l’amour dans son bassin révèle son yang.

L'utérus

L’utérus : nidus en latin signifie le nid de la vie. Il représente symboliquement notre famille, notre foyer. L’utérus est autant un lieu pour accueillir un enfant qu’un projet. Les femmes ont cette merveilleuse faculté de pouvoir porter quelque chose à l’intérieur de leur ventre, de le couver, d’en prendre soin, de le border d’amour avant de le laisser émerger au grand jour. La femme incarne ce potentiel créateur et spirituel, s’exprimant aussi bien en tant que mère, artistique, guérisseuse…

Les ovaires

Les ovaires ont pour fonction de nourrir, revitaliser le pouvoir créateur de l’utérus. L’énergie ovarienne droite/gauche est souvent en déséquilibre. Elle est soit absente, bloquée ou hyperactive dans l’un des ovaires. Nous avons plus d’énergie dans l’ovaire (gauche) si nous sommes plus dans « être » et plus d’énergie dans un ovaire droit si nous sommes dans le « faire ». Une énergie ovarienne équilibrée augmente l’énergie, inspire et permet de passer à l’action.

Le coeur

« On ne naît pas amoureuse, on le devient »

Après une blessure du cœur, nous nous fermons pour ne plus avoir à souffrir. Nous nous coupons à la fois de l’extérieur et de soi. La déconnexion du cœur peut aller jusqu’à la lassitude. Le figement tient à distance nos émotions.

Avec la réouverture du cœur, nous reprenons contact avec nos ressentis et émotions, y compris parfois notre tristesse.

Après avoir restauré la sécurité dans notre bassin, nous pouvons inviter le cœur à s’ouvrir à l’aide de la respiration, de mouvements spécifiques, de massage des seins.

L'énergie sexuelle

Le bassin est le siège de notre énergie sexuelle.

L’énergie circule dans notre corps sous l’effet de mouvements, de la respiration, lors de la stimulation de zones érogènes…

Dans la sexualité classique, l’énergie reste au niveau du 1ᵉʳ et du 2ᵉ chakra et sera expulsée par l’orgasme. L’énergie qui circule et nourrit les chakras de la confiance, de la créativité, de la vitalité active notre puissance. En activant notre énergie sexuelle par la pratique, nous sommes alignées et nous mettons notre créativité au service du monde.